Frouard
De Frouard à Pompey, ça mérite
T’as vu? Au nord de Nancy? Parce que Nancy, ça, t’as vu. On ne peut pas rater Nancy. Mais j’ai rarement vu un visiteur de Nancy se perdre au nord, le long de la vallée de la Meurthe qui plonge dans celle de la Moselle. Il est con, le visiteur. Du coup. Il rate quelque chose. Si il s’en tient à son guide sur Nancy. Parce que le nord ex-industriel de Nancy, il vaut le détour. Il vaut qu’on arpente là où y’avait les aciéries, et tout le toutim. Il vaut qu’on imagine et qu’on rêvasse au bord des quais bétonnés mi-urbains, mi-sauvages. Le Nord de Nancy, Frouard, Pompey, c’est toute une histoire. Et si tu rates cette histoire, tu rates quelque chose de Nancy. Je te le dis tout de go. Sans l’ombre d’un scrupule. Frouard et Pompey, ça mérite!
La Gueule d’Enfer sous le feu soviétique (Frouard)
Il est rigolo, décidément, ce vieil objectif soviétique, le Helios 44-2. Ici à la Gueule d’Enfer au pied de Frouard, c’était un chouette terrain de jeu. Entre prairies désindustrialisées, régulation de la Meurthe et de la Moselle, canalisations, vannes, embranchements fluviaux complexes, il y a de quoi s’amuser. Je venais souvent ici quand j’étais plus jeune, enfourchant depuis Tomblaine mon vélo, le célèbre Black Rider, pour venir bouquiner ou réviser des cours. Ou faire la sieste. Plutôt faire la sieste.
Quand je reviens de Nancy (et du Faubourg…)
Le Faubourg des III Maisons, et plus encore la rue Vayringe, c’est mon quartier, c’est comme ça, même si je n’y habite, c’est encore mon quartier, celui que je me suis choisi il y a huit ans. Quand je repars, pourtant, les jours de belles lumières, je suis aussi content de retrouver ma rue toute calme, comme j’aimais entendre les voitures rue Vayringe. Je suis un schizophrène de l’habitat.
Faisons la route ensemble, comme on dit à la radio locale.