Jarville
Microbrasserie!
J’aime bien les gens qui font des choses avec leurs mains, après avoir réfléchit avec leur tête sur comment les faire. Comme de la bière, par exemple. Le mouvement des micro-brasseries est globalement réjouissant, et on en compte de plus en plus dans la région, et c’est très bien comme ça. La plus proche de chez moi (en fait non, mais si, c’est comme ça et c’est tout) se trouve à Jarville, en banlieue de Nancy, j’en ai déjà causé ici, et je le referai. Outre que la bière est bonne (la rousse reste invaincue à mon goût parmi celles proposées), c’est souvent les démarches que j’apprécie. Et là, le gaillard, je l’aime vraiment bien, dans son rapport au produit, sa conscience de producteur et même dans son rapport commercial, pour utiliser des mots un peu grossiers.
J’étais content de faire des photos d’une journée de brassage, tu penses bien! Donc, allons-y pour quelques épisodes (trois a priori) sur le ventre de la Microbrasserie Grenaille.
Le retour de Nancy des hauteurs
Le Plateau de Malzéville, c’est entre autres le point de vue depuis la table d’orientation, dégagé quand la tempête de 1999 est venue ratiboiser le bois qui se trouvait ici par le passé. Point de vue où on est nombreux a avoir passé du temps, emmené des gens, de la famille, des amis, un amoureux, une amoureuse. Où on a fait des feux et mangé des merguez premier prix qui militent activement pour la fin du monde. Là où je passe parfois en rentrant chez moi pour respirer un peu l’air vicié de la cuvette, regarder Nancy, et plus au loin, La Madeleine à Laneuveville, les banlieues est et sud, et à l’horizon, souvent, les Vosges.
Le Plateau de Malzéville, et ses générations passées et futures en mobylettes, en scooters, et demain en hoverboards, va savoir.
Alors allez, on plonge dans ce Nancy-là.









Le parc Madame de Graffigny
Rien que ça! « Madame de Graffigny ». On est bien chez les vieux riches sur les hauts de Villers-lès-Nancy, diront les mauvaises langues prolo bien pendues depuis la cuvette, vers Tomblaine ou Jarville. Ça frise l’anecdote à la Friant, mais en revenant du vieux cimetière de Villers-lès-Nancy, par exemple, tu ne peux objectivement pas rejeter un petit tour par ce parc qui se situe sur ton chemin. Pourquoi? Parce qu’il est beau comme tout, hé, banane. Et que perché comme il est, les Nancéiens y viennent assez peu, préférant s’entasser à la Pépinière cul contre cul, ou jouer les bourgeois romantiques à Sainte-Marie (c’était gratuit, profitez-en, ça me fait plaisir) (d’autant que Sainte-Marie, je l’aime beaucoup aussi). Bref, Madame de Graffigny, c’est recommandable et paisible. Très. Et sur ce festival de clichés nancéiens, je vous dis bonne journée, les aminches.