Le Havre, va comprendre pourquoi je m’y suis sentis à l’aise d’entrée de jeu. Les contrastes, je pense, le port, l’urbanisme, et la mer face à ça. L’absence de concessions, et ce que ça a d’inattendu pour une ville côtière, l’imagination organisatrice, l’économie de moyens pour une débauche immobilière, la destruction, le relèvement, l’audace, et la mer qui vient quand même battre tout ça quand ça lui chante, l’autre côté de l’estuaire si différent, là, juste de l’autre côté de l’horrible et fascinant terminal de porte-containers. Le Havre, un ventre-ville comme j’aime, face à la mer comme j’aime, des paradoxes et des contradictions, rien de facile, que de l’ardu, du nuancé, du pas comme on pourrait croire, à mille lieues de l’harmonie soporifique des villes-musées où tout est bien à sa place exactement là où on l’attend pour que ça fasse bien sur la photo, une harmonie sans imagination battue en brèche par une certaine brutalité. A mille lieues aussi de l’image gentille et lisse que les institutions de la ville tentent de donner d’elle, ce que je comprends, mais que je ne ressens pas. Au contraire. Le Havre, c’est dur, et un peu violent, ne serait-ce que par les raisons de l’origine de ce centre-ville, et les contraintes et l’urgence de sa reconstruction. Je ne sais pas si c’est bien, ou mal, je sais juste que ça me fait un creux au bide, Le Havre, j’ai toujours envie. Comme Marseille, quoi que pour des raisons très différentes: Marseille (que j’ai connue avant Marseille 2013 bla bla bla, qui me fout un sacré a priori négatif…) et Le Havre, mes deux grandes villes françaises copines, plus que toutes autres (et Brest un peu aussi). Ah! (j’dis pas, je connais pas Toulouse ni Dunkerque, ni Rennes, ni Nantes, ni Pau, ni Montpellier, ni Angers… Mais un jour, un jour…)
-
Articles récents
Commentaires récents
- Dadu Jones dans À propos
- lepagnolmurielle dans À propos
- Dadu Jones dans Les Bouchoux, le village de la poilade
- MamLéa dans Les Bouchoux, le village de la poilade
- Dadu Jones dans Sur la Loue (1995)
Liens
Archives
Catégories
Mots-clefs
18ème arrondissement abandon Allemagne Alsace Aveyron Belgique Charente-Maritime Château Deux-Sèvres Essonne Etretat falaises Franche-Comté Haute-Normandie Ile-de-France industrie pharmaceutique Jura La Manche Le Havre le Tilleul Le Tréport lyon Maine-et-Loire mer Mers-les-Bains Midi-Pyrénées montagne Normandie Paris Pays de Caux Pays de la Loire Picardie plage Poitou-Charentes Portrait Rhône Rhône-Alpes ruines Saint-Fargeau-Ponthierry Seine Maritime Somme Splénodex Turquie usine église
Bonjour, tant mieux que vous aimiez le havre, revenez y aussi souvent que vous le pouvez, il y a tant de lumières à découvrir, de petit vent frisquet ou épuisant, des pluies comme on en trouve plus. Bref, du plaisir.
Oh, je suis Lorrain, vent et pluie ne m’effraient point. J’ai même tendance à bien aimer ça. D’un autre côté, j’ai deux trois souvenirs de cagnard assommant au Havre en été… et ça au final, j’aime moins. J’aime bien mais j’aime moins.
Tu viens te perdre jusqu’au havre, on s’y perd bien du reste. Entièrement d’accord avec le soleil assommant, j’aime bien mais j’aime moins bien. L’idéal étant une température de 25° avec petite brise, sinon quand tu viens au havre fait signe, j’habite un endroit( une ile) avec quelques petits bars sympas, l’occasion de partager de la parlote en buvant une tasse.
Le genre de truc que j’suis pour. Si j’y pense, vu que j’ai ton adresse mail, je te fais un signe appuyé avant de partir.